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Thank God for Mental Illness
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  • Bonjour, bonsoir, ami du jour, ami du soir. Comment allez-vous ? Eh oh, ne partez pas avec cet air blasé, c’était une question de politesse, les mecs. Comment ça ce n’est pas Rock’n’roll d’être poli ?
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21 juillet 2008

Garden Nef Party : Yeah !

gnpEh bien, eh bien, j'ai finalement réussi à trouver la motivation pour commencer la review de la Garden Nef Party 2008. Il est 11h55, je suis toujours en pyjama, écoutant encore une fois Many Shades Of Black, et pourtant, je prends mon courage à deux mains pour tenter de résumer les trois derniers jours. Je ne me fais aucune illusion, il manquera pas mal de détails, mais le principal y est, dingue hein.

ON DAY ONE :

Départ vendredi matin à neuf heures, les temps sont durs, affaires préparées à la va-vite qui forment un tas assez conséquent sur la place, en attendant les parents de M., surprise, tout rentre dans le coffre, faut dire que le camping ce n'est pas vraiment une histoire d'amour. Nous voilà partis pour six heures de route, oui Le Havre - Angoulême c'est assez éprouvant, surtout avec la chaaaaleur qui gagne peu à peu du terrain. On fait ce qu'on peut, on écoute les Smiths ou Babyshambles, j'essaye de lire, rien n'y fait, malgré le manque d'air certain et compagnie, l'excitation est bel et bien là. Dans quelques heures, on pourra voir l'imprimé léopard de VV, ou bien DJ Moule qui a su attirer notre sympathie grâce à son nom.
Une fois arrivée à Angoulême, on a rapidement l'impression de participer à une chasse au trésor dans toute la ville, à droite, à gauche, là un panneau camping GNP, tourne, tourne, panneaaaau, parking, bras très chargés, duvets, tente, sacs, nourriture, navette et finalement on arrive à bon port, sous le soleil on fait la queue pour accéder au camping et on est rapidement à la recherche d'un emplacement. L'endroit est bondé mais on trouve vite une petite place pas très éloigné de l'accès au site. Montage très rapide de la tente, on s'aperçoit qu'il manque la toile imperméable, il fallait que ça arrive. Heureusement, même si nous sommes passées pour des cassos écervelées, la chance était avec nous puisqu'il n'a pas plu.

311964572_41690852af17:30 passées, on décide de se ramener du côté des scènes, on marche en direction de la Valettes Stage mais les Archie Bronson Outfit (photo Paul Maps)ont déjà terminé leur set, dommage, les protégés de Hotel viennent de nous passer sous le nez. Quelques minutes plus tard, installées à l'ombre d'un arbre, on entend au loin les BB Brunes et leur BB Baise, on profite du cri des groupies en chaleur au loin, aucune de nous trois n'avait réellement envie de voir Adrien Gallo se la jouer playboy. Basse retentissante, hurlements, les Dis-moi, Houna, Le Gang, Mr Hyde et compagnie parviennent jusqu'à nos oreilles sans qu'on l'ait demandé. On s'en tape, si on est là, ce n'est pas pour eux. alelaAlela Diane (photo Cloux)fait son apparition sur la scène, on continue de commater sans réellement écouter. Du peu que j'ai entendu, j'ai trouvé ça vaguement chiant et sans réel intérêt mais ce n'est que mon avis.
On sort de notre léthargie pour se diriger vers la Garden Stage, rien que pour Nada Surf. Premier c.h.o.c de la soirée qui n'a strictement rien à voir avec leur musique, mais l'accent français de Matthew Caws (chanteur du groupe) est à tomber par terre, il parle mieux français qu'une partie de la population de la France, ça c'est certain. Leur set commence, rien à dire, je suis incapable de me rappeler le titre de la première chanson mais elle avait l'audace d'être assez entraînante. Malheureusement, le reste ne suit pas. Un profond ennui m'enveloppe pendant la quasi-totalité de leur prestation, j'ai beau fixé Daniel Lorca s'exciter sur sa basse, rien y fait. Je me réveille avec leur fameux Always Love, suivi ou précédé de leur Blankest Year. accompagné de ses retentissants "fuck it". Voilà, c'est fini. Ce que je retiens de leur performance ? Le français de Matthew, le calamar capillaire de Daniel et, tout de même, une envie de creuser leur dernier album pour voir si je suis vraiment passée à côté de quelque chose.

2695162337_3435d5d5a2On laisse la foule se diriger vers la Valettes Stage pour aller voir Moriarty (photo Dandyblog), estimant que si on veut avoir des bonnes places pour les Kills (photos Laurent Lagarde), il vaut mieux faire le pied de grue. Alors, on attend, on observe la foule, on joue des coudes, on se positionne et on attend encore. La boîte à musique killsienne retentit, quelques cris qui se propagent et finalement, à 21:00, Hotel, chapeau sur la tête, et VV, chemise léopard et magnifiques bottines, font leur apparition sur scène. Woohoo, un vent d'hystérie parcourt la foule toute entière. Des cassos de première s'infiltrent dans les premiers rangs, sentant un mélange de sueur et d'alcool. Le set commence, impossible de me rappeler du premier titre, URA Fever peut-être. Ça se bouscule, ça saute, ça chante, ça pousse des cris de partout, je me fais vite propulsée à l'arrière et j'y reste. VV ressemble à une tigresse en cage; elle fait des allers et retours sur scène tandis que Jamie maitrise son 2695162493_388c5d661binstrument. Ça s'enchaîne vite, on danse, on saute en rythme, on lève les bras, incapable de résister à la musique, état extatique, on a le droit à des Hook and Line, No Wow, Sour Cherry, Kissy Kissy, Alphabet Pony, Black Balloon, Last Day of Magic, Getting Down, Tape Song, Fried My Little Brains, Cheap and Cheerful. Aucun ordre chronologique, je précise. Une prestation qui aura eu le don de mettre une bonne partie des festivaliers en transe, avec une haute tension presque électrique. Une fois fini, on reste sur place quelques minutes, essayant de se remettre du traumatisme killsien occasionné. Difficile de qualifier cette performance, orgasmique, voire extatique. Les bras m'en tombent. (Autres photos ici, ici, ici, ici, ici, ici & ici)

2692424712_ac7150a336Un dilemme s'impose alors à nous : Heavy Trash ou DJ Moule. Le choix est vite fait, DJ Moule l'emporte, par son nom et par ses bootlegs entendus  sur internet. Et c'est reparti, on se redandine, au son des Beatie Boys mixé avec du Led Zeppelin, des Hives, des Outkast, du Janis Joplin, du Iggy Pop, du James Brown et j'en passe. A noter, le gus qui a tenté de faire un slam et qui a manqué de peu de s'éclater contre un des coins de la mini-scène avant d'être rattrapé de justesse par deux filles, les gratifiant d'une bise et d'un "vous m'avez sauvé la vie !". Du coin de l'œil, je guette l'arrivée des Raconteurs sur la Garden Stage, trop pressée d'aller les voir,  à cause du récent coup de cœur musical pour Many Shades of Black et Salute Your Solution, on fait plus original c'est sûr, mais il me tardait de les voir "POUR DE VRAI".

Le DJ set de Monsieur Moule se termine, M. s'éclipse pour aller chercher quelques trucs à boire et on croise les doigts pour que la sécurité ne lui refassent pas la même remarque "Tu as emmené ta maison ou quoi ?". 2692418756_43a91345e2Ouais, faut dire que les type de la sécurité sont supers drôles, de vrais rigolos, le même balourd a sorti la même plaisanterie le vendredi et le samedi, mauvais, mauvais. Bref, en attendant notre barmaid attitrée, on s'approche de la Garden Stage, Jack White et ses mates sont dans la place à présent. Même manège, pas la moindre idée de la chanson qu'ils ont joué en premier, je me rappelle bien des excellents Broken Boy Soldier et Steady As She Goes, je suis encore sous le choc. Les choses se gâtent à cette instant là, un type bourré au t-shirt vert ressemblant trait pour trait au Disjoncté de Prison Break commence à fixer un point dans ma direction. Je réalise que je suis l'objet d'une obsession passagère quand il vient me parler avec un "You're my bitch number one, take my haaaaand, come with me" et autres paroles pressantes et incongrues (jouons la fille innocente hein) qui me font perdre le fil de la prestation. Sauf pour Many Shades of Black. Bref, le type commence sérieux à taper sur les nerfs et suivant les conseils d'un festivalier, on décide de traverser la foule en courant afin de semer le détraqué qui parle anglais. Au final, on assiste encore un peu au show des Raconteurs (photo Alexandre Hervaud) et on part avant la fin, pour se diriger vers la scène où joueront Anton Newcombe et ses Brian Jonestown Massacre. Un peu déçue de ne pas avoir entendu ce que donnait Salute Your Solution en live, mais quitte à ne plus être harcelée, tant pis. Notons quand même la présence d'un sosie de Jared Followill (aka notre Damon Flaherty national humhum). EDIT : Salute Your Solution n'a visiblement pas été joué selon Axeley, aucun regret alors, ou presque.

Sans_titre_823:40, les BJM (photo Cloux)ne devraient plus tarder, ma migraine s'estompe peu à peu. Les américains font leur entrée sur scène et commencent à jouer. A moitié absente, j'écoute distraitement leur set, en me répétant qu'Anton Newcombe est là, à une dizaine de mètres de moi. L'état groupiesque ne m'atteint pas, préférant me laisser bercer par leur musique psychédélique. "I have a friend who had a baby, and he died. Yea, he died", Anton n'y va pas de main morte mais a réussi à hypnotiser une foule entière. Leur prestation ne me paraît pas bien longue mais vu mon état de larve léthargique avancée, j'ai quelques doutes sur la véracité de mes dires. Une fois que les BJM quittent la scène, on se dirige très rapidement vers la grande scène, Justice for all quoi. J'avoue avoir été sceptique, vu que leur album Cross ne m'a jamais paru attirant si ce n'est deux ou trois titres. Et pourtant, le duo 2691605099_dfe62f6edefrançais a totalement assuré et j'ai laissé tous mes préjugés au placard. Justice (photo Alexandre Hervaud), ou le meilleur moyen de se défouler en dansant à 00:30, grâce à leur "Do the D.A.N.C.E, stick to the B.E.A.T, just easy as A.B.C" ou leur mémorable et entêtant "WE ARE YOUR FRIEND YOU'LL NEVER BE ALOOOONE AGAIN, OH COOOME OOOON".  Bref, un set qui aura eu le don de rassembler le public en un groupe de moutons sauteurs levant les pattes au rythme. Et pourtant, la nuit ne faisait que commencer (ouais ça fait phrase cliché mais je voulais le caser), fatiguées mais pas crevées pour autant, on continue de sauter jusqu'à la Valettes Stage, pour le set des mystérieux de Data. On aurait du avoir les Simian Disco Mobile mais ces derniers ont annulé au la veille, par conséquent ils ont été remplacés par Data, un duo de dj's français. J'ai été assez surprise  en voyant un seul type sur scène mais le second devait se cacher quelque part puisqu'il est arrivé quelques minutes avant la fin il me semble. Dans tous les cas, Data a assuré. On a eu le droit à des remixes de Calvin Harris et son Acceptable in the 80's, Standing in the Way of Control des Gossip, Girls and Boys de Blur entre autres.

Sans_titre_5<3615 LA.NUIT.DU.BERNARD.L'ERMITE> (photo Cloux) Il est trois heures du matin, on laisse la foule se disperser. En attendant, on s'assoit au pied d'un arbre, on écoute M. nous rapporter ses conversations avec deux ou trois types pendant le dernier concert tout en examinant le t-shirt GNP qu'elle vient de recevoir d'un autre festivalier visiblement bourré ("un bisou et tu as le t-shirt !"). La fatigue s'est envolée, on retourne vers le camping, on retient d'ailleurs les "TAKE THE APEEEEERO ! - APEROOOO - APEROOOO !". S'ensuit une rencontre avec des étudiants bordelais aka Juju, Jéjé le bizut, Rémi endormi sur une chaise recroquevillé sur lui-même et "le - type - au - prénom - chelou - dont - je - ne - me - souviens - pas". On brave le froid de la nuit, parlant de tout et surtout de rien, en subissant les plaisanteries du bizut ("I'm your father" "..." "BLAGUE DE GEEK !"). Et là BAM, un type au t-shirt vert se pointe. Oui, LE type au t-shirt vert. En vérité, il est français, il a trente ans, il s'appelle Kevin et est fan de foot. Il lui faut très peu de temps pour se remettre à me fixer, puis un "Hey mais on s'est déjà vu non ?". Oui, oui mon gars. Fier de savoir mon prénom, et visiblement toujours en manque d'affection, il continue avec des "Tu viens dormir avec moi ?". Bref, la lose. Au final, à sept heures, on décide d'aller dormir... Pendant trois heures. On est rapidement réveillé par la lumière du soleil et on maudit l'absence de la toile imperméable. Le camping se réveille peu à peu, la queue pour les douches est genre INTERMINABLE. On crève de chaud, on passe la journée à commater sur nos duvets, à l'ombre d'un arbre. On carbure aux aspirines, aux chips et aux M&M's, à défaut de vrais repas. </3615 LA.NUIT.DU.BERNARD.L'ERMITE>

ON DAY TWO :

hush17 heures, le commatage prend vite fin, avec beaucoup je dois l'avouer. Le soleil joue au sadique et cogne toujours autant malgré l'heure (d'accord il n'est QUE 17 heures, mais quand même), on se dirige mollement vers le site. Si l'on en croit le programme, les Hushpuppies (photo Solly) sont sur scène. Ayant nullement l'envie d'être au milieu de la foule sous un soleil rageant, on s'éloigne, on grimpe, on grimpe (avec beaucoup de mal au talut) et on se positionne  le plus haut possible. Magnifique vue sur la scène, on a l'air de trois loques humaines et pourtant, ça nous empêche pas de crier des "I waaaaant my Kate Moss !" ou des "Hey ho, pale blue eyes !", sous l'air assez perplexe de nos voisins, qui avaient certainement choisi cette place pour ne pas être confrontés aux cris groupiesques. Tant pis, on s'amuse. Un chanteur tout en blanc, je suis rapidement absorbée par son jeu scénique. Il saute partout, il fait le lapin, il bouge son bassin au rythme de la musique (il m'a d'ailleurs fallu du temps avant de comprendre qu'il est au clavier quand il fait ce mouvement - un peu beaucoup à l'ouest). Olivier, le chanteur donc, se mêle au public et fait un slam assez impressionnant. Disons qu'il a parcourut une bonne centaine de paire de bras. Bref, à mes yeux, une excellente performance qui m'a permis de replonger la tête la première dans leurs deux albums. A noter également le guitariste au pied dans le plate, mais ça ne l'a pas pour autant empêché de remuer frénétiquement et en rythme. I don't want any ass, tell me my life is a mess, I just want fame and lust ! Dingue comment les paroles sont rapides et faciles à mémoriser.

On a finalement retrouvé la foi, on marche tranquillement vers la Valettes Stage pour les Kid Bombardos. Posées sous un arbre, je crois que je ne suis pas la seule des trois à avoir totalement décroché. De ce que je me souviens, le début du set était entraînant mais au bout d'une dizaine de minutes, pouf, je me suis allongée et j'ai somnolé, fatigue extrême n'est-ce pas. En même temps, la suite s'annonçait d'ores et déjà électrique. Et demandait beaucoup d'énergie. Il est 18h30, bam bam, les Kid repartent et une petite partie du public se concentre vers la Garden Stage. De notre côté, on boude Mademoiselle K. Sa voix n'insupportedo ve-gra keuwa. Je suis désolée pour la longueur de cette première review, je vous promets que les prochaines seront moins chiantes, hu. Continuons. Mademoiselle K, ce n'est pas pour nous, même si on nous payait, on décide de continuer de se reposer et finalement, Patrick Watson est dans la place. On aurait pu y assister mais Poquito Senor jouait également et pour faire plaisir à M., on prend notre courage à deux mains pour parvenir à se lever. Grosse marrade, c'est le cas de le dire. Imaginez un mâle vêtu d'un tutu et déguisé en ange, chantant de la variété française avec un accent péruvien. Qué yé t'aimééééééééé. Pas vraiment d'avis sur la prestation, je pestais intérieurement contre la chaleur (oui, je suis une chochotte et j'assume). Stand boisson et compagnie, système de tickets complètement con soit dit en passant, le meilleur moyen de faire perdre du temps. On revient avec un jus de fruits 100% bio et on s'installe sur un talut verdoyant pour regarde -de loin- The Do (photo Bazartfoto). Je m'attendais à la prestation foireuse. Et selon moi, je ne m'étais pas trompée. Pour les avoir vu dans une petite salle il y a moins d'un an, je pense que le groupe n'est pas à sa place dans un festival. Pour aimer The Do en live, il faut que l'atmosphère soit intimiste, ni plus, ni moins.

La suite est un peu confuse, pas de Bellrays pour nous, remplacé par un américain ou une connerie dans le genre, histoire de remplir notre estomac et faire passer le reste de léthargie qui nous habite. Bordel, on va voir Mister Pelle, non pas que je sois une fanatique de première heure, mais... pelle et râteau. Vous pouvez me lancer des tomates, on est d'accord.

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Commentaires
A
Ben franchement t'aurais pus venir plutôt parce que ton blog est vraiment super (ca fait un peu lèche botte là, désolé...moi et les compliments c'est soit trop soit pas assez...)<br /> The Do, j'espère que c'est mieux en salle, parce que dans le fond je n'ai pas détester mais ils ne savent vraiment pas mettre l'ambiance (comparer aux Hives...)(....et t'en fais pas j'ai du la sortir pas mal de fois la blague sur son prénom.....le pauvre comme même, en plus, vu qu'il parle un peu français, il a du apprendre ce que voulait dire son nom, ça doit être encore plus dur de jouer en France, aaah quel brave garçon!désolé je pars loin là.)<br /> Ps : c'est Axeley pas "alexey"..mais je te l'accorde, ce pseudo est débile...^_^
A
Oh merci pour le lien, je viens juste de découvrir ton blog et je le trouve vraiment excellent,j'adore ta façon d'écrire..on se marre bien ici =)<br /> Enfin, je repasserai quand tu auras fini cette review que j'attends avec impatience!+++
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